Nouvelle-Zélande

Les oiseaux de Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande n’est pas qu’un magnifique pays avec de belles randonnées et avec de nombreux moutons. C’est aussi le pays où nous pouvons observer plusieurs espèces d’oiseaux aux plumes sublimes et aux chants envoûtants. Je suis tombée sous le charme de certaines de ces espèces et c’est donc pour cela que j’ai décidé d’écrire cet article. J’ai envie de vous partager les photos de ces oiseaux que nous avons pu rencontrer depuis notre arrivée sur l’île et de vous donner quelques informations sur eux. Certaines photos ont été prises avec notre appareil, mais d’autres ont été prise sur internet, car il y a des espèces que nous avons rencontrées mais qu’il a été impossible de photographier.

Les oiseaux qui ne volent pas

En l’absence de prédateurs avant l’arrivée de l’homme, ces oiseaux n’avaient pas besoin de voler. Avec le temps, leurs ailes se sont atrophiées et sont devenues de simples vestiges.

Le Kiwi

Kiwi
Cri d’un kiwi mâle brun. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : de 35 à 65 cm
  • Poids : entre 2 et 3 kg
  • Espérance de vie : entre 25 et 50 ans
  • Habitat : zones de bois et de broussailles. Il vit dans des terriers, à l’intérieur de troncs ou sous des fougères.
  • Alimentation : omnivore
  • Reproduction : ovipare, il se reproduit entre mars et juin. La femelle pond 1 ou 2 œufs. C’est le mâle qui couve l’œuf.

C’est bien évidemment l’oiseau le plus connu de la Nouvelle-Zélande : c’est le symbole de la nation! Son nom est un emprunt au nom māori « kivi-kivi ». Le kiwi est le plus petit des oiseaux non volants. C’est un oiseau nocturne, discret et malheureusement en voie de disparition : il reste environ 68 000 kiwis. Il est rare de pouvoir les observer dans leur milieu naturel, mais de nombreux sanctuaires sont présents dans tout le pays afin de préserver ces oiseaux. Les poussins naissent entièrement plumés. Ils sortent du nid pour se nourrir seuls à l’âge de 5 jours! Ils ne sont jamais nourris par leurs parents. Les petits grandissent lentement et il leur faut 3 à 5 ans pour atteindre la taille adulte!

Il existe 5 espèces de kiwi : le kiwi brun, le Roroa (kiwi à grandes tâches), le kiwi à petites tâches, le Rowi et le Tokoeka. Saviez-vous qu’il existe des kiwis blancs? En effet si dans une génération de famille il y a des kiwis avec des tâches blanches, certains oisillons naîtront tout blanc. Deux kiwis blancs ont vu le jour il y a quelques années proche de Wellington.

La plus grande menace pour les poussins kiwi est la présence de hermines, et pour les kiwis adultes, ce sont les chiens. Le kiwi peut avoir un territoire de 40 hectares! Il possède de nombreuses vibrisses à la base du bec et au-dessus des yeux, ce qui lui confère un sens tactile développé, utile pour ses activités nocturnes. Sa vue est faible, mais son odorat est développé!

Le Weka

Weka
Photo personnelle prise à la hutte de Whariwharangi dans la région d’Abel Tasman
Cri d’un weka de l’île du Nord. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : entre 30 et 60 cm
  • Poids : entre 1 et 2 kg
  • Espérance de vie : cela dépend de son habitat
  • Habitat : tout type de milieu sauf en haute montagne
  • Alimentation : omnivore mais il peut manger les œufs d’autres espèces.
  • Reproduction : ovipare, il peut se reproduire toute l’année (dans de bonnes conditions et avec une grande disponibilité de nourriture). La femelle peut pondre 2 à 3 œufs par an.

Il ressemble au kiwi surtout lorsqu’on le croise en pleine nuit dans la forêt! Cet oiseau, à la personnalité curieuse et fougueuse, n’est pas farouche car il n’hésite pas à s’approcher de nous pour nous réclamer à manger. Il aime bien piquer dans les poubelles et il est très attiré par les objets brillants. Nous avons pu l’observer lors de notre trek à Abel Tasman, lors de notre dernière étape, à la hutte de Whariwharangi. Il était très curieux de mes chaussures de marche!

Aujourd’hui, en situation de sérieux déclin, le weka fait l’objet de mesures de protection très restrictives par le DOC (Department of Conservation), à l’exception des îles Chatham, où il est considéré comme une espèce invasive et donc il peut légalement être consommé.

Les populations de Weka sont sujettes à de grandes fluctuations. Le nombre de Weka augmente lorsque les conditions sont favorables, mais peut diminuer brutalement lorsque la nourriture se fait plus rare. Les îles humides et celles dont les sols sont riches, contiennent les populations les plus stables. Ces oiseaux sont la proie des furets, des chats, des hermines et des chiens. Le Weka est un excellent nageur, il est capable de se déplacer sur de longues distances en zones humides et parfois même en mer. Le lien qui unit le Weka au peuple māori est très fort et très ancien.

Le Takahē

Takahe
Photo personnelle prise dans un sanctuaire
Cri du takahē. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : environ 63 cm
  • Poids : entre 2 et 3 kg
  • Espérance de vie : 16 à 18 ans dans la nature et de 20 à 22 ans dans les sanctuaires.
  • Habitat : prairies indigènes des montagnes. Territoire allant de 4 à 40 ha selon la disponibilité de la nourriture.
  • Alimentation : la base des feuilles et graines de touffes d’herbe.
  • Reproduction : ovipare, il se reproduit 1 fois par an en élevant 1 à 2 poussins.

C’est l’ancêtre primitif de la poule d’eau. On ne le trouve que dans l’île du Sud car l’espèce s’est éteinte dans l’île du Nord. L’apparence du mâle et de la femelle est identique, seuls les poussins sont de couleur brun. Il a un magnifique plumage bleu avec quelques reflets verts. Malheureusement nous ne pouvons l’observer que dans des parcs. Son gros bec rouge lui permet de manger des racines. Encore une fois c’est une espèce menacée, en octobre 2019 la population était seulement de 418 oiseaux!

Le Takahē a une une signification culturelle, spirituelle et traditionnelle particulière pour les Ngāi Tahu, la tribu iwi (Māori) de la plus grande partie de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande.

Il ne faut pas confondre le Takahē avec le Pūkeko, les Takahē sont plus grands, avec des pattes robustes et ont plus de couleurs. Ces oiseaux ont des ailes, mais ne les utilisent que pour faire la cour ou pour montrer leur agressivité.

Les oiseaux qui volent

Le Tui (Tūī)

Tui
Chant d’un tūī. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : environ 30 cm
  • Poids : entre 58 et 150 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts indigènes, les réserves de bush et les restes de bush.
  • Alimentation : nectar provenant de fleurs de plantes indigènes.
  • Reproduction : ovipare, il se reproduit de septembre à janvier. La femelle pond 2 à 4 œufs.

Il est très répandu en NZ, nous pouvons le voir sur les deux îles. Il doit même son nom à une fameuse bière du pays! Son plumage est sombre au reflet bleu métal avec un mélange de vert. Il se distingue par ses 2 boules blanches au cou. Nous pouvons reconnaître facilement cet oiseau avec son chant robotique :il peut reproduire le chant de 10 espèces d’oiseaux et même imiter la voix humaine!

Les Tūī sont d’importants pollinisateurs de nombreux arbres indigènes et volent sur de grandes distances, surtout en hiver pour trouver leur nourriture préférée. Ils se nourrissent principalement du nectar des fleurs de plantes indigènes telles que kōwhai, puriri, rewarewa, kahikatea, pohutukawa, rātā et le lin. De temps en temps, ils mangent aussi des insectes.

Ces oiseaux ont souffert dans le passé de l’introduction de prédateurs tels que les opossums, les chats sauvages, les rats, les hermines et les furets, mais aussi par la destruction de leur habitat. Mais grâce à une lutte efficace contre ces prédateurs, et ce dans diverses régions de Nouvelle-Zélande, le nombre de Tūī a augmenté de façon spectaculaire.

Le Bellbird (Korimako)

Bellbird
Chant d’un bellbird adulte mâle. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : entre 17 et 20 cm
  • Poids : femelle 25 g et mâle 32 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts indigènes, forêts en régénération – en particulier là où la végétation est diverse ou dense, végétation allant jusqu’à environ 1200 mètres.
  • Alimentation : nectar, fruits et insectes.
  • Reproduction : La reproduction a lieu de septembre à janvier où deux couvées peuvent être produites avec 3 à 4 œufs.

C’est un petit oiseau au plumage vert olive et qui raffole de nectar. Le Tūī reproduit très fréquemment son chant, il est donc difficile au premier abord de les différencier. Nous avons eu la chance de pouvoir voir un nid de bellbird lorsque nous étions chez nos kiwis. Cela a été amusant de voir l’évolution de trois oisillons et leur envol pour leur première fois. Cet oiseau possède trois sons distincts et son chant varie énormément d’un endroit à l’autre. L’explorateur James Cook a décrit le chant de cet oiseau « comme de petites cloches accordées de façon exquise ».

En dehors de la saison de reproduction, les bellbird peuvent parcourir de nombreux kilomètres pour se nourrir, surtout les mâles. Bien que cette espèce soit encore très répandue sur le continent néo-zélandais, des recherches ont montré que des prédateurs, tels que les rats et les hirondelles, affaiblissent le nombre de cette espèce.

Le Kea ou Nest Kea

Kea
Photo personnelle prise sur un parking dans la région de Milford Sound
  • Taille : environ 48 cm – envergure environ 90 cm
  • Poids : entre 500 g et 1 kg
  • Espérance de vie :
  • Habitat : environnements alpins et forestiers de l’île du Sud.
  • Alimentation : graines, feuilles, bourgeons, fruits, fleurs, insectes et nectar.
  • Reproduction : de juillet à janvier. La couvée comprend entre 2 et 6 œufs.

Le Kea, en voie de disparition, est le seul perroquet alpin du monde et l’un des oiseaux les plus intelligents. Il adore manger le caoutchouc des portes des voitures. C’est un oiseau très joueur et nous le voyons assez fréquemment. L’intérieur de ses ailes est de couleur rouge vif. La randonnée de Arthur Pass est l’endroit idéal pour l’apercevoir.

Comme beaucoup d’autres oiseaux indigènes, le Kea souffre des prédateurs mammifères qui ont été introduits, mais ils sont également touchés par l’activité humaine. Ils sont particulièrement vulnérables car ils nichent dans des trous dans le sol qui sont faciles à trouver et à pénétrer.

Il est important de rappeler qu’il ne faut jamais nourrir ces oiseaux, même s’ils se laissent facilement approcher.

Le Kākā

Kaka
Photo personnelle prise dans un sanctuaire de Te Anau
  • Taille :
  • Poids : environ 500 g
  • Espérance de vie : 20 ans mais c’est rare à l’état sauvage.
  • Habitat : grandes zones forestières dans les îles du Nord et du Sud.
  • Alimentation : nectar, des fruits, des baies, des graines, de la sève, des insectes et des larves.
  • Reproduction : printemps et été. En général couvée de 4 œufs.

Ce perroquet est plus discret et plus rare à apercevoir. Il est issu de la même famille que le Kea mais sa taille est plus petite et son plumage différent. Nous avons pu l’observer au sanctuaire des oiseaux dans la ville de Te Anau. Les Kea sont principalement diurnes mais sont actifs la nuit par beau temps ou à la pleine lune.

Le nombre de Kea est en déclin. Ces oiseaux nécessitent de grandes étendues de forêt pour survivre. La perte de leur habitat est due à la déforestation pour l’agriculture et l’exploitation forestière.

Le Fantail (Pīwakawaka)

Fantail
Son d’un fantail de l’île du Sud. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : environ 16 cm (dont la moitié pour la queue)
  • Poids :
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts, broussailles, vergers, jardins.
  • Alimentation : petits insectes.
  • Reproduction : la femelle pond 3 à 4 œufs que les deux parents couvent.

En français il porte le nom de rhipidure à collier. C’est une des espèces que j’adore! C’est un petit oiseau avec une magnifique queue en forme d’éventail, noire et blanche. Il est connu pour son chant « cheet cheet », c’est l’un des oiseaux de Nouvelle-Zélande les plus communs et les plus répandus sur le continent. Les poussins sont nourris toutes les 10 minutes, soit environ 100 fois par jour !

Le Fantail n’hésite pas à être très proche des randonneurs, il lui arrive même de se poser sur eux. En effet, lorsque nous marchons, nous soulevons les insectes qu’il adore manger. Nous l’apercevons à chaque fois que nous faisons des randonnées dans la forêt. Le Fantail est l’une des rares espèces d’oiseaux indigènes de Nouvelle-Zélande qui a su s’adapter à un environnement fortement modifié par l’homme.

Le Cassican Flûteur

Cassican Fluteur
  • Taille : entre 37 à 43 cm
  • Poids : entre 220 et 350 g
  • Espérance de vie : 25 ans
  • Habitat : parcs, jardins, terres agricoles.
  • Alimentation : omnivore.
  • Reproduction : longue saison de reproduction qui varie suivant les régions. Couvée de 2 à 5 œufs.

C’est une espèce de passereaux de taille moyenne endémique d’Australie. Il présente un plumage noir et blanc, des yeux rouges et un puissant bec pointu presque blanc, mêlé de bleu très pâle et de noir. Le mâle et la femelle sont semblables et ne se distinguent que par quelques marques différentes sur le dos. Avec ses longues pattes, le Cassican flûteur marche plus qu’il ne sautille, et passe beaucoup de temps au sol.

Il possède une gamme de vocalisations complexes. Nous le voyons beaucoup dans les champs et au bord des routes car il ne vole que très peu. Certains individus peuvent être agressifs.

Le Pūkeko ou Poule Sultane

Pukeko
  • Taille : environ 51 cm
  • Poids :
  • Espérance de vie :
  • Habitat : pâturages, terres marécageuses, lagunes, roseaux.
  • Alimentation : végétarien et carnivore.
  • Reproduction : période variable – 4 à 6 œufs par femelle.

Il ressemble fortement au Takahē, mais celui-ci est plus grand et a de plus longues pattes. Il aime beaucoup suivre les promeneurs pour réclamer à manger.

Au début, j’aimais beaucoup cet oiseau. Mais un matin tout a changé. Lorsque nous nous sommes réveillés, il y avait un canard avec ses petits. Le Pūkeko a pris un des petits canetons. J’ai essayé de lui courir après, mais il était plus rapide et il a finit par s’envoler avec le cadavre dans le lac. C’est là que j’ai appris qu’il pouvait se nourrir de viande.

Il est capable de voler sur de grandes distances au-dessus de la mer. On le voit souvent le long des routes marécageuses et dans les plaines. Bien qu’ils ne soient pas de grands voltigeurs, ce sont de bons échassiers, nageurs et coureurs.

Le Paradise Duck (pūtakitaki / pūtangitangi) ou Tadorne de Paradis

Paradise Shelduck
  • Taille : entre 63 et 71 cm
  • Poids : environ 1,5 kg
  • Espérance de vie : jusqu’à 23 ans
  • Habitat : pâturages, prairies, zone humides.
  • Alimentation : herbe, trèfles, végétation aquatique.
  • Reproduction : Couvée de 10 œufs par an.

Ce couple de canard est inséparable! La femelle se différencie par sa tête blanche. On le trouve partout dans le pays où il y a de l’eau calme, des petites retenues agricoles aux lagunes ou aux grands lacs de barrage, et même au bord des cours d’eau de montagne. Nous pouvons les voir un peu partout sur l’île. Son vol est rapide et puissant.

Malheureusement, comme ces canards passent beaucoup de temps à se nourrir dans les pâturages et souvent en grands groupes, les agriculteurs les considèrent comme des nuisibles et des abattages légaux ont lieu occasionnellement.

Le Yellowhead (Mōhua)

Yellowhead Mohua
Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : environ 14 cm
  • Poids : 30 g pour le mâle et 25 g pour la femelle.
  • Espérance de vie : 5 ans dans la nature mais peut vivre jusqu’à 12 ans.
  • Habitat : forêts de l’île du Sud et de l’île Stewart.
  • Alimentation : insectes
  • Reproduction : de octobre à février. La femelle pond 3 œufs.

Cet oiseau à tête jaune est surtout sédentaire, et il n’effectue que des déplacements saisonniers locaux et en général en groupe. Il est très agile lorsqu’il vole d’une branche à une autre en cherchant des insectes. Le Mōhua est l’oiseau qui figure sur le billet de 100 dollars néo-zélandais.

Bien que la plupart des forêts où vivent les Mōhua soient protégées, les populations continuent de décliner en raison des prédateurs comme les opossums et les cerfs, mais aussi à cause des oiseaux qui ont été introduits.

Le Blue Duck (Whio)

Blue Duck
  • Taille : environ 53 cm
  • Poids : environ 900 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : rivières propres et claires à débit rapide.
  • Alimentation : invertébrés d’eau douce.
  • Reproduction : août et septembre. Couvée de 5-6 œufs.

Le canard bleu doit son nom Maori « whio » à son chant. C’est une espèce emblématique des rivières tumultueuses et claires de Nouvelle-Zélande. Le mâle émet un sifflement aigu et poussif. Ce sifflement dissyllabique aigu, « whi-o » a donné le nom Maori de « l’oiseau whio ». Les Maori ont un lien culturel, spirituel et historique fort avec cet oiseau.

Les Kiwis disent que si on aperçoit cet oiseau dans les rivières, c’est que l’eau est de bonne qualité. C’est une espèce en voie de disparition car il reste seulement 2500 individus.

Le whio est une espèce emblématique de l’arrière-pays, et il figure sur le billet de 10 dollars néo-zélandais. Les activités récréatives telles que le rafting, le kayak mais encore la chasse et la pêche, perturbent les whio pendant la saison de reproduction. Leur habitat a été réduit par le défrichage des rives des cours d’eau et des rivières, les détournements d’eau, la mauvaise qualité de l’eau et encore par des barrages pour les projets hydroélectriques et d’irrigation.

Le Rock Wren (Pīwauwau)

Rock Wren
  • Taille : –
  • Poids : environ 16 g pour le mâle et 20 g pour la femelle.
  • Espérance de vie : –
  • Habitat : le long des Alpes du Sud (Île du Sud).
  • Alimentation : insectes, nectar, graines.
  • Reproduction : printemps et été. Couvée moyenne de 3 œufs.

Nous pouvons l’observer que dans les Alpes du Sud. Il ne vole pas plus de 2 mètres. Il arrive à survivre à l’hiver car il se “cache” dans les rochers. Cet oiseau niche au sol et il est donc une proie facile pour les prédateurs.

Le Robin (Toutouwai)

Robin_Toutouwai
Photo personnelle prise lors d’une randonnée
  • Taille : environ 18 cm
  • Poids : environ 35 g
  • Espérance de vie : 3 ans mais peut vivre jusqu’à 14 ans.
  • Habitat : forêts et sol recouvert de feuilles mortes.
  • Alimentation : invertébrés et fruits.
  • Reproduction : septembre. Couvée de 2 à 3 œufs.

C’est une autre espèce que j’aime bien. Il est reconnaissable par ses fines pattes plus grandes que son corps. Lui aussi n’est pas farouche et il est très confiant et naturellement curieux des humains. Il suit fréquemment les promeneurs, dans l’espoir que ceux-ci soulèvent les feuilles tombées au sol, lui permettant de capturer des insectes. Pour attirer une femelle, le mâle Robin peut chanter pendant 30 minutes!

Malheureusement à cause de la déforestation et des prédateurs, c’est une espèce menacée et en déclin. Nous le voyons surtout dans les forêts.

Le Rifleman (Tītipunamu)

Rifleman
  • Taille : environ 8 cm
  • Poids : 6/7 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts de l’île du Nord et du Sud.
  • Alimentation : insectes.
  • Reproduction : août à février. Couvée de 2 à 5 œufs.

C’est le plus petit oiseau de la Nouvelle-Zélande! Il ne peut voler que sur de petites distances. Encore un oiseau que j’apprécie. Le son aigu qu’il émet est à une fréquence de 7 à 10 mégahertz, une note si élevée qu’elle est hors de portée de certaines personnes!

Les Maoris désignent les petits oiseaux comme des messagers des dieux, en particulier comme l’un des messagers de Tane, dieu de la forêt. Tītipounamu est un dérivé de deux mots: « t ī titi » qui signifie «un mirage ou une vision de» et « pounamu », une pierre verte qui fait référence à leur plumage verdâtre.

L’Huitrier (Tōrea)

Huitrier
Photo personnelle prise lors d’une ballade sur la plage
  • Taille : entre 42 et 47 cm
  • Poids : environ 670 g
  • Espérance de vie : jusqu’à 27 ans
  • Habitat : habitats côtiers
  • Alimentation : invertébrés, mollusques, crustacés.
  • Reproduction : Couvée de 2/3 œufs.

Dans l’île du Nord, les huîtriers sont noirs avec les pattes et le bec de couleur orange vif. Dans l’île du Sud, ils sont noirs et blancs. Leur cri est strident et ils protègent fermement leur nid! Nous pouvons les voir sur les magnifiques plages du pays.

L’huîtrier est présent sur la plupart des côtes de Nouvelle-Zélande et se reproduit le plus souvent sur les plages de sable, les bancs de sable et dans les dunes.

Le Tomtit (Miromiro)

Tomtit
Chant d’un tomtit de l’île du Sud. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : environ 13 cm
  • Poids : 11 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts et broussailles.
  • Alimentation : insectes et petits fruits.
  • Reproduction : septembre à février. Couvée de 3 à 4 œufs.

Le Tomtit de Nouvelle-Zélande ressemble à un rouge-gorge. Dans l’île du Sud, ces oiseaux ont le ventre jaune, alors que dans l’île du Nord ils ont le ventre blanc! C’est un très bel oiseau que j’ai pu apercevoir lorsque nous avons fait la randonnée au lac Marian. Il était très proche. À ne pas confondre avec le Robin.

Le nom Māori du Tomtit de l’île du Nord est miromiro, tandis que le Tomtit de l’île du Sud est connu sous le nom de ngirungiru.

Le Morepork (Ruru)

Ruru
Cri du ruru. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : environ 29 cm
  • Poids : environ 175 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts
  • Alimentation : invertébrés, rats, oiseaux.
  • Reproduction : printemps et été. Couvée de 2 à 3 œufs.

Il est appelé ainsi (ruru) à cause de son cri mélancolique et obsédant, qu’on entend souvent la nuit. Le Morepork est brun avec des tâches blanches. Ses yeux sont de couleur jaune et il a une queue courte. Les femelles sont plus grandes que les mâles.

Ils ont une ouïe très fine et sont sensibles à la lumière. Ils peuvent tourner leur tête à 270 degrés! Dans la tradition maorie, le ruru est considéré comme un gardien vigilant. Il appartient au monde des esprits car il s’agit d’un oiseau de la nuit. Toutefois, son appel aigu et perçant est considéré comme un signe de mauvaises nouvelles.

Le New Zealand Pigeon ou Wood Pigeon (Kererū)

Wood Pigeon 2
Photo personnelle prise lors de notre trek à Abel Tasman
  • Taille : 51 cm
  • Poids : 650 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts
  • Alimentation : frugivore
  • Reproduction : tous les mois mais la plupart des œufs sont pondus en septembre-avril.

C’est le plus gros pigeon de la Nouvelle-Zélande. Le battement de ses ailes est très bruyant. C’est la seule espèce de pigeon qui existe sur le continent. Il est réputé pour sa gourmandise et se gave de baies de miro, qui peuvent le rendre ivre. C’est devenue une espèce protégée.

Les poussins sont nourris avec du « lait de pigeon« , une sécrétion lactée
qui provient des parents, qui est riche en protéines et qui est mélangée à de la pulpe de fruit. Bien que le Kererū ait été traditionnellement chassé pour sa viande et ses plumes, la chasse de cet oiseau est désormais illégale.

Le Grey Warbler (Riroriro)

Grey warbler
Chant du riroriro. Source : Department of Conservation (NZ)
  • Taille : environ 11 cm
  • Poids : 6,5 g
  • Espérance de vie :
  • Habitat : forêts
  • Alimentation : insectes
  • Reproduction : printemps et été. Couvée de 3 à 5 œufs.

C’est un petit oiseau mais au chant puissant! Il a vraiment un chant envoûtant et marrant. On le croise souvent dans les forêts. Je l’aime beaucoup aussi. Son nombre est abondant dans des habitats convenables dans toute la Nouvelle-Zélande. Il n’y a pas d’estimation de la population, mais ils ne sont pas considérés comme menacés.

La California Quail

California Quail
  • Taille : environ 25 cm
  • Poids :
  • Espérance de vie :
  • Habitat : brousse, rivière, forêt, crique.
  • Alimentation : graines, fruits et feuilles.
  • Reproduction : Couvée de 10 à 16 œufs.

Cette caille de Californie a été introduite dans le pays. C’est un oiseau avec une crête incurvée, faite de six plumes sur la tête: noir chez le mâle et brun chez la femelle (c’est pour cela qu’on s’amuse à les appeler Punk). S’il est surpris, cet oiseau s’envole bruyamment sur une courte distance. Les oiseaux du même genre prennent ordinairement la fuite en courant.

Malheureusement, beaucoup de ces espèces sont victimes de la déforestation et des prédateurs. La Nouvelle-Zélande essaye un maximum de sensibiliser les touristes, notamment en nous précisant qu’il ne faut pas nourrir les oiseaux et qu’il ne faut pas quitter les sentiers lors des ballades. Il est important de respecter ces consignes pour leur bien-être et leur survie. Même si certains oiseaux s’approchent facilement de l’Homme, il ne faut pas oublier qu’ils sont sauvages et qu’ils doivent le rester!

Pour avoir plus de renseignements sur ces différentes espèces d’oiseaux de Nouvelle-Zélande et pour contribuer à leur protection, vous pouvez aller visiter le site internet du D.O.C. qui fait un travail fantastique pour protéger et préserver les animaux et la nature.

Pour finir, voici un proverbe Maori que j’affectionne beaucoup : « Tiakina nga manu, ka ora te ngahere Ka ora te ngahere, ka ora nga manu ».
Ce qui signifie : « Occupez-vous des oiseaux et la forêt s’épanouit. Si la forêt prospère, les oiseaux prospèrent ».

02 mars 2016
Photo de Maud
À propos de l'auteur : Maud

« Liberté, nature et dépassement de soi, sont les maîtres mots qui me définissent. À travers nos voyages, la citation "Il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie" prend alors tout son sens. »

Commentaires

  1. Bonjour, je suis à la recherche d’un livre illustré et en francais sur les oiseaux de la nouvelle Zélande, beau pays que nous avons ù la chance de visités en mars côté sud, je dirais magnifique, mes il n’y a pas de mots juste pour décrire ce que l’on a vue, a coupé le souffles ,nôtre fille Emilie vie a auckland pour une année de plus,je vous remercie d’avancé pour se précieux renseignement.a très bientôt j’espère.

    • Bonjour, je n’ai malheureusement pas connaissance de l’existence d’un tel livre. On en trouve quelques-uns dans la langue de Shakespeare, mais pas encore dans celle de Molière.

  2. Bel article. A noter que beaucoup de ces oiseaux sont visibles sur Stewart Island.
    Mes préférés sont les Fantails et les Paradise Ducks.

  3. Bonjour,
    Superbe article, on cherchait justement le nom de tout ces beaux oiseaux que nous sommes en train de découvrir pour notre premier voyage en NZ. Une idée de comment s’appelle le tout premier (celui qui fait la « couverture » – le tout petit jaune et gris)?
    Merci, et très sympa votre site.
    Bonnes futures découvertes !

    • Bonjour Julie!
      Merci pour ton commentaire! Désolés pour cette réponse tardive, l’oiseau en photo de couverture de l’article est le Silvereye. On espère que ton voyage en NZ a été aussi formidable que le nôtre!

  4. Bravo pour cette galerie de photos ! Notez que le Tui, le kaka ou le Kea notamment, volent bien et devraient figurer dans la première liste 😉

    On a récemment eu la chance de voir Sirocco, le célèbre kakapo, un vrai héros mais malheureusement en voie de disparition.

    Bonne continuation dans vos prochains voyages!
    Sandrine, agence Antipodes Travel (un autre antipodes…)

  5. Bonjour,
    De nombreuses photos de Ambre Bonnamour 2019, en Nouvelle Zélande, vont être déposées sur la photothèque errance bureau natura.
    Bons voyages !!

  6. Bravo. Seule erreur, l’image du « yellowhead », est en fait un banal bruant jaune, oiseau européen introduis en NZ. Les deux oiseaux se ressemblant beaucoup. Sinon, bon boulot ! 😉

  7. bonjour Maud et Remy,
    nous sommes en voyage avec mon mari ( tour du monde, en plusieurs années)et nous terminons actuellement notre boucle de Nouvelle Zelande. Pays fabuleux , avec une faune et une flore extraordinaire.Je suis tombée « par hasard » sur votre blog et sur votre magnifique page sur les oiseaux. Est ce que vous m’autorisez à mettre le lien de votre blog, sur notre blog de voyage afin de permettre à ceux qui nous suivent de profiter de vos superbes photos et des chants de ces oiseaux fabuleux? merci, bon vent 😉

    • Bonjour Nathalie!

      Nous sommes désolés pour la réponse tardive! Merci beaucoup pour le commentaire. Aucun problème pour mettre notre lien, merci d’avoir demandé!

      Très bonne continuation dans votre tour du Monde 🙂

  8. Salut,
    J’étais en N-Z il y a quelques mois de cela pour 2 grosses semaines, et j’ai pu photographier par hasard quelques espèces. Je commence seulement à faire des recherches et votre site m’a bien aidé. Cependant je crois bien que la photo représentant le yellowhead est plutôt un yellowhammer (bruant jaune en français), les deux se ressemblent (il n’y a qu’à voir leur nom anglais), et c’est vraiment pas facile quand on n’y connait rien en oiseaux comme moi ! mais c’est passionnant !
    Bonne continuation !

  9. bonjour
    je n’ai pas pu identifier un canard original vu dans un petit cours d’eau du grand parc de WELLINGTON
    description rapide : les flancs brun clair, le dos noir le jabot blanc et surtout un très long cou fièrement dressé blanc et une tête spectaculaire::à la naissance de la tête se trouvent 2 parties pendantes couleur ocre et sur le dessus de la tête qui est noir ( jusqu’au bec) sont dressées de chaque côté des petites huppes noires ressemblant à des évantails., les joues sont blanches le bec très long et fin , sombre à noir
    Je serais ravie de connaitre son nom et peut être en savoir un peu plus sur ce canard..Je vous en remercie vivement

    • Bonjour Yannick,

      Selon vos informations, je pense qu’il s’agit du grèbe huppé ou kāmana pour son nom maori. C’est une espèce qui est répandu mais largement en déclin en raison de l’introduction de prédateurs et de la perte d’habitat de nidification le long du rivage. Les grèbes huppés sont largement répandus dans l’île du Sud, mais sont éteints dans l’île du Nord, bien que l’on y voit occasionnellement des oiseaux. Petite particularité pour cet oiseau, il porte ses petits sur son dos! Il se nourrit principalement de poissons. Les deux parents incubent les œufs et s’occupent des petits.
      J’espère que cela vous a aidé.
      Merci pour votre message 🙂

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